Concert le 7 mai 2023 au profit de l’Unicef

Récital de piano pour grands et petits : « L’enfance, ma muse ! »

Le 7 mai 2023 à 16h30, concert au profit de l’Unicef : Bénédicte Harlé et Philippa Neuteboom joueront seules et à quatre mains sur le thème de l’enfance, Ravel, ma mère l’oie, Schumann scènes d’enfants…

Composé de pièces courtes, le programme est adapté aux familles. Ces morceaux de musique ont été inspirés par l’enfance, parmi les plus belles de ce répertoire, composées en regardant les enfants jouer, rêver, rire, dormir, dans l’insouciance qui est leur privilège et leur droit :

Robert Schumann (1810-1856) – Scènes d’enfants (Bénédicte Harlé-Jobin, Philippa Neuteboom)

Ces airs que l’on reconnait aux premières notes nous parlent non juste de l’enfance, mais de notre enfance à chacun.

Maurice Ravel (1875-1937) – Les Contes de ma mère l’Oye (4 mains)

Autres célébrissimes pages consacrées à l’enfance que ces « contes de ma mère l’Oye », inspirés, entre autres, par l’œuvre littéraire éponyme de Charles Perrault, tels que composés initialement, pour piano à quatre mains.

Hélène de Montgeroult (1764-1836) – Études 1 à 6 et 19 (Bénédicte Harlé-Jobin)

Reconnue en France comme la meilleure pianiste de son temps, Hélène de Montgeroult (1764-1836) fut nommée professeure de piano au Conservatoire en 1795. Voici des études rarement jouées car tirées des premiers chapitres de son Cours Complet pour l’Enseignement du Fortepiano et destinées aux pianistes en herbe, qui n’en sont pas moins inventives et charmantes.

Amy Beach (1867-1944) – Children’s Carnival (Le carnaval des enfants) op 25, extraits, (Philippa Neuteboom)

Musicienne américaine, Amy Cheney fait ses débuts professionnels comme pianiste en 1883. Son « carnaval d’enfants », vous emporte allègrement dans une parade tour à tour bondissante, rêveuse, dansante, toujours charmante où percent les sons et les rythmes de l’Amérique

Georges Bizet (1838-1875) – Jeux d’Enfants, extraits, (4 mains)

L’auteur de Carmen a également composé, en 1871, ces Jeux d’enfants, suite pour piano à quatre mains. Le génie mélodique de l’auteur instille à ces pièces, alternativement, la même grâce et la même fougue que dans ses célébrissimes airs d’opéras.

Bénédicte Harlé-Jobin :  Pianiste, se consacre en particulier, depuis 1996, à la pratique du répertoire du lied, de la mélodie et de l’opéra, à travers son activité de chef de chant au CNSM de Paris. Elle se consacre avec une égale passion à la musique de chambre et se produit en France, en Suisse, en Allemagne et au Japon dans des formations instrumentales variées ainsi qu’en duo chant-piano. Familière du monde de la musique ancienne, elle découvre avec grand intérêt la vie et l’œuvre d’Hélène de Montgeroult, grâce aux travaux du musicologue Jérôme Dorival et propose également régulièrement des concerts et récitals consacrés à l’œuvre de cette compositrice.

Philippa Neuteboom : Pianiste anglo-néerlandaise, Philippa Neuteboom, investie dans la musique d’aujourd’hui, a participé à de nombreuses créations françaises et mondiales à la demande de compositeurs comme Noël Lee, Michel Merlet ou Jacques Boisgallaisqui lui dédie sa 2ème Sonate et dont elle créée la 4ème.  Elle s’oriente également vers la mélodie française. Elle est accompagnatrice à l’Ecole Normale de Paris, professeur et responsable pédagogique de l’école de musique et de théâtre Octave et Arpège à Paris. Elle compte de nombreux duos en sonate avec piano – notamment avec flûte, violon, alto et violoncelle.

Accès : château de Montgeroult, 9 rue du Fruchot, 95650 Montgeroult.

Train : gare de Montgeroult, sur la ligne Paris Saint-Lazare – Gisors. Durée du trajet : 56′

Voiture : autoroute A 15, sortie 13. Durée du trajet : environ 40 minutes.

Concert le 2 octobre 2022

Le dimanche 2 octobre 2022 à 17h, Clare Hammond donnera un concert au pianoforte, avec des œuvres de Montgeroult, Chopin, Mendelssohn, Schubert et Clara Schumann. En partenariat entre l’association des Amis d’Hélène de Montgeroult et le Festival baroque de Pontoise.

Accès : château de Montgeroult, 9 rue du Fruchot, 95650 Montgeroult.

Train : gare de Montgeroult, sur la ligne Paris Saint-Lazare – Gisors. Durée du trajet : 56′

Voiture : autoroute A 15, sortie 13. Durée du trajet : environ 40 minutes.

Trois concerts le 18 septembre 2022

Le dimanche 18 septembre 2022, l’ensemble Le Concert Brisé donnera trois concerts à l’église de Boissy-l’Aillerie à 15h, 16h et 17h. Le public y entendra de la musique du XVIe siècle et les instrumentistes leur feront découvrir l’art de la diminution.

Accès : église de Boissy-l’Aillerie, 1-7, rue Ferdinand Jacob 95650 Boissy-L’Aillerie

Train : gare de Boissy-L’Aillerie, sur la ligne Paris Saint-Lazare – Gisors. Durée du trajet : 54′

Voiture : autoroute A 15, sortie 13. Durée du trajet : environ 40 minutes.

Boissy l’Aillerie, église

18.09.2022

Le chant des oiseaux ou l’esprit de la diminution

Les ornements et les accents se font en brisant et rompant les notes, en ajoutant une quantité de notes qui ont nature d’être plus rapidement exécutées. Ils donnent tant de plaisir et de délectation, qu’on dirait entendre un grand nombre d’oiseaux dressés, qui, de leur chant, nous ravissent le cœur et nous laissent tout émus.

Zacconi, Prattica di Musica, 1596.

Concert I

Anon. Pavane El bisson e sua gagliarda

Jacques Arcadelt : Il bianco e dolce Cigno

Andrea. Gabrieli Egredimini et videte passeggiata (claviers)

Andrea Gabrieli Maria Stabat ad monumentum

Pierre Attaignant basse danse La Brosse

Concert II

Anon. La paduana del Re e sua gagliarda

Philippe Verdelot Italia mia

Suite de danses (Intabulatura nova, Venice, 1551),

Pass’e mezzo nuovo primo/Gamba gagliarda/Le force d’hercule

Fusi pavana a piana/Saltarello del Re

Josquin des Prez Mille regrets

Anon Il Ballo del gran duca

Concert III

Pierre Attaignant basse danse La Brosse ou Pavane Gaillarde (Dutertre, 1557)

Cipriano de Rore Anchor che col partire

Antonio Cabezon différencias sobre la gallarda milanesa

Nicolas Gombert: Dezilde al caballero

Anon. Aria e saltarello sopra La Monica ou Une jeune fillette

« Et parce que cet instrument [le cornet] doit sonner la Musique presque toute en diminution, il est nécessaire que celuy qui veut apprendre à en ioiier, sçache composer, & qu’il soit bon Musicien, afin qu’il fasse, les fredóns & les diminutions bien à propos ». Marin Mersenne, Harmonie Universelle, Paris, 1636, Livre cinquiesme des instruments, p. 275.

[Indications sous réserve de changements mineurs]

La majeure partie des diminutions est écrite selon les préceptes du grand joueur d’instrument Silvestro Ganassi (1492/après 1565) selon les recommandations données dans son ouvrage didactique La Fontegara (Venise, 1535). Dans ce cadre, nous avons laissé néanmoins une grande place à l’improvisation de diminutions plus personnelles.

La diminution, le fait de fractionner la durée d’une note, en jouant plus de notes que le support musical n’en comporte, est une pratique partagée par toutes les musiques savantes, populaires, écrites ou orales. Cette pratique est abondamment décrite de la Renaissance à la fin de l’ère baroque dans tous les pays d’Europe. La partition imprimée, dès 1500, n’était que le squelette de l’œuvre musicale : squelette exprimant la perfection du monde des nombres, par le jeu des proportions et des règles du contrepoint. Ce squelette était nécessairement habillé de diminutions et d’ornements destinés à « embellir le corps musical ». Cette pratique « ordinaire », normale et normative a eu, virtuosité oblige, son côté «extraordinaire». La diminution, absente de la partition, est encore plus : elle est un élément essentiel de l’œuvre musicale même. Marin Mersenne, comme Zacconi, compare la diminution (bien conçue et bien exécutée) au chant des oiseaux :

Mais de toutes les Nations qui apprennent à chanter, et qui font les passages de la gorge, les Italiens mesme qui font une particuliere profession de la Musique, et des recits, avoüent que les François font le mieux les passages, dont il n’est pas possible d’expliquer la beauté et la douceur, si l’oreille ne les oit, car le gazoüil ou le murmure des eaux, et le chant des rossignols n’est pas si agreable; et ie ne trouve rien dans la nature, dont le rapport nous puisse faire comprendre ces passages, qui font plus ravissans que les fredons, car ils sont la quinte-essence de la Musique. Marin Mersenne Harmonie universelle, Livre second des chants, p. 40.

La puissance de l’expression musicale liée à la diminution est, selon Marin Mersenne, une constatation de la raison :

Or si l’on doit iuger de la methode de chanter par la raison, il faut confesser que celle qui a plus de puissance sur les auditeurs est la meilleure, car cette delicatesse de passages que les meilleurs Maistres enseignent n’ont point d’autre plus grand effet qu’un certain chatoüillement d’oreille, qui semble passer iusques à l’esprit et au coeur, particulierement quand ils sont soustenus, et qu’ils durent long-temps. Marin Mersenne, Harmonie Universelle, Livre premier des Chants, p. 42.

La diminution, d’essence vocale, n’est l’apanage exclusif de la voix, ni d’aucun instrument. Marin Mersenne attend aussi des cornettistes qu’ils maitrisent cet art et ce, dans l’exécution de la musique, de manière quasi continue :

« Et parce que cet instrument [le cornet] doit sonner la Musique presque toute en diminution, il est nécessaire que celuy qui veut apprendre à en ioiier, sçache composer, & qu’il soit bon Musicien, afin qu’il fasse, les fredóns & les diminutions bien à propos». Marin Mersenne, Harmonie Universelle, Paris, 1636, Livre cinquiesme des instruments, p. 275.

Concert le 3 juillet 2022

Le dimanche 3 juillet à 16h30, Thierry Mathias (flûte), Knut Jacques et Morgane Le Corre (piano) interpréteront des œuvres de Jan Ladislav Dussek, Ignaz Pleyel, Franz Schubert et Giacomo Gotifredo Ferrari au château de Montgeroult.

Accès : château de Montgeroult, 9 rue du Fruchot, 95650 Montgeroult.

Train : gare de Montgeroult, sur la ligne Paris Saint-Lazare – Gisors. Durée du trajet : 56′

Voiture : autoroute A 15, sortie 13. Durée du trajet : environ 40 minutes.

ANNULÉ – Concert le 19 juin 2022

LE CONCERT EST REPORTÉ

Le dimanche 19 juin à 16h, Thierry Mathias (flûte), Knut Jacques et Morgane Le Corre (piano) interpréteront des œuvres de Dussek, Schubert et Ferrari au château de Montgeroult.

Accès : château de Montgeroult, 9 rue du Fruchot, 95650 Montgeroult.

Train : gare de Montgeroult, sur la ligne Paris Saint-Lazare – Gisors. Durée du trajet : 56′

Voiture : autoroute A 15, sortie 13. Durée du trajet : environ 40 minutes.