Concert-lecture le 8 mars 2020 – Journée des femmes

Concert du 8 mars 2020 à Royaumont à l’invitation de la présidente du conseil départemental du Val d’Oise

Bénédicte Harlé, piano ancien

Thierry Vorgers, récitant

Musique d’Hélène de Montgeroult

Poèmes d’André Chénier

Présentation du concert-lecture par Emile Jobin, président de l’association des Amis d’Hélène de Montgeroult :

Au nom des Amis d’Hélène de Montgeroult, j’ai le plaisir de vous présenter un concert -lecture consacré à deux artistes, témoins emblématiques de la fin du 18ème siècle qui annoncent le romantisme français : Hélène de Montgeroult et André Chénier. Ils ont tous deux connus la révolution française, ils se sont peut-être même croisés. André fut guillotiné. Il se présenta crânement devant le bourreau en disant pourtant j’avais quelque-chose là en pointant son front. Hélène de Montgeroult sauva sa tête grâce à son amis Sarrette futur directeur du conservatoire qui prétendit qu’on ne pouvait pas se passer d’un tel talent. Le président du comité de salut public fit donc amener un piano : elle improvisa sur le thème de la Marseillaise avec tant de conviction qu’à la fin toute la salle reprit en chœur avec elle. Le président la gracia en ces termes : citoyenne, tu nous as convaincus que tu étais une bonne patriote et l’embrassa, ce qui ne fut probablement pas son meilleur souvenir.
André Chénier, malgré sa disparition précoce, survécut néanmoins dans nos mémoires, ce ne fut pas le cas d’Hélène de Montgeroult qui en disparut pendant plus d’un siècle.

Emile Jobin, président de l’association des Amis d’Hélène de Montgeroult

Concert-lecture Montgeroult-Chénier le 17 novembre 2019

Un concert-lecture associant la musique d’Hélène de Montgeroult aux poèmes d’André Chénier a lieu le 17 novembre 2019 au château de Montgeroult.

Piano : Bénédicte Harlé.

Récitation : Thierry Vorgers.

Présentation du programme

HELENE DE MONTGEROULTANDRE CHENIER
2 mars 1764, Lyon – 20 mai 1836, Florence, Italie30 octobre 1762, Constantinople – 25 juillet 1794, Paris

Hélène de Montgeroult et André Chénier sont nés à deux ans d’intervalle. Leurs destins croisèrent la Révolution française. Elle sauva sa tête, il perdit la sienne : le Comité de Salut Public ayant eu la courtoisie, ou la curiosité, d’écouter l’une, se laissa charmer ; seul son bourreau entendit l’autre lui dire, crânement, pointant sont front : « Pourtant, j’avais quelque chose,… là ! » et, si son talent la sauva, il périt malgré le sien.

Au-delà de ces destins croisés, l’un et l’autre furent, chacun dans leur art, à la fois les héritiers éclairés de la tradition et les inspirateurs de la période romantique naissante.

En dépit de la fougue qui traverse leurs œuvres, la position sociale d’Hélène de Montgeroult l’a réduite à une excessive modestie tandis que les convictions progressistes et pacifiques d’André Chénier l’ont réduit si jeune au silence du tombeau. Cette discrétion imposée par les circonstances n’a eu d’égale que la bien timide gratitude de leurs successeurs.

Avec ce concert-lecture, nous espérons partager avec vous leur génie et leur mémoire.

« Oui, je vais vivre encore au sein de mes amis ! »  A. Chénier. 

Nous avons pris la liberté d’associer quatre compositeurs à Hélène de Montgeroult:

  • Hyacinthe Jadin, (1776-1800): Sonate n° 1 opus 4. Compositeur contemporain mais cadet de la marquise, lui aussi tôt disparu, emporté par la maladie, il nous fait entrer avec fraîcheur dans une période qui chantait « il pleut, bergère » avant que ne roulent les têtes.
  • Johann Schobert (1740? -1767): Sonate en Mib majeur. Un autre génie mort trop jeune, empoisonné, lui, par des champignons ! De la génération précédente, admiré par Mozart, qui lui fit même des emprunts, il avait entamé, par sa créativité non brimée par les académismes, la révolution pacifique de la musique pour clavier qu’Hélène de Montgeroult amplifia, avant qu’elle n’explose au cours du siècle alors naissant.
  • Jan Ladislav Dussek (1760-1812) (Tchèque). D’une famille de musiciens, on le met au piano à cinq ans ; à 13 ans, il compose déjà. Il est élève de Carl Philip Emanuel Bach. Arrivé à Paris en 1786, il a pour élève Hélène de Montgeroult. Il quitte la France pour l’Angleterre en 1789. Il vit et travaille ensuite dans diverses capitales européennes et revient finir ses jours à Saint-Germain-en-Laye.
  • Umberto Giordano (1867-1948) : version pour piano de l’air « Come Un Bel Di » tiré de son opéra « Andrea Chenier ». Bien que la musique soit plus tardive, cet hommage au compositeur qui a contribué à la renommée d’André Chénier nous a paru s’imposer.

Vous allez entendre..

SONATE N° 1 de HYACINTHE JADIN (1er mouvement)
MES CHANTS SAVENT TOUT PEINDRE; ACCOURS, VIENS LES ENTENDRE…
SONATE N° 1 de HYACINTHE JADIN (2ème mouvement)
QUAND LA FEUILLE EN FESTONS A COURONNE LES BOIS…
SONATE N° 1 de HYACINTHE JADIN (3ème mouvement)
O DELICES D’AMOUR! ET TOI, MOLLE PARESSE…
ETUDES N° 55 et 38 d’ HELENE DE MONTGEROULT
AH ! PORTONS DANS LES BOIS MA TRISTE INQUIETUDE …
PARTONS, LA VOILE EST PRETE, ET BYZANCE M’APPELLE…
ETUDE N°29 d’HELENE DE MONTGEROULT
LA JEUNE TARENTINE
ETUDE N°66 ’ HELENE DE MONTGEROULT
SONATE en Mib majeur DE JOHANN SCHOBERT (3 mouvements)
AUJOURD’HUI QU’AU TOMBEAU JE SUIS PRET A DESCENDRE…
ETUDE N°99 d’ HELENE DE MONTGEROULT
« COME UN BEL DI.. » GAETANO GIORDANO (ANDREA CHENIER)
LA JEUNE CAPTIVE
ETUDE N°50 d’ HELENE DE MONTGEROULT
ETUDE N°89 d’ HELENE DE MONTGEROULT
COMME UN DERNIER RAYON, COMME UN DERNIER ZEPHYRE…
ETUDE N°26 d’ HELENE DE MONTGEROULT

Pages sélectionnées par Bénédicte Harlé-Jobin et Thierry Vorgers.

Bénédicte Harlé

Pianiste, partage depuis 1996 la pratique du répertoire du lied, de la mélodie et de l’opéra, à travers son activité de chef de chant au CNSM de Paris. Elle se consacre avec une égale passion à la musique de chambre et se produit en France, en Suisse, en Allemagne et au Japon dans les formations instrumentales variées ainsi qu’en duo chant-piano.

Familière du monde de la musique ancienne, elle découvre avec grand intérêt la vie et l’œuvre d’Hélène de Montgeroult, grâce aux travaux du musicologue Jérome Dorival.

Thierry Vorgers

Secrétaire de l’association « Les amis d’Hélène de Montgeroult ». Amateur depuis le lycée des vers d’André Chénier, il tente de vous faire partager sans apprêts son admiration.

Concert le dimanche 13 octobre 2019 avec le Festival Baroque de Pontoise

RESERVATIONS IMPERATIVES SUR LE SITE DU FESTIVAL BAROQUE DE PONTOISE

https://www.festivalbaroque-pontoise.fr/fr/dimanche-13-octobre-16h30-ambroisine-bre-maude-gratton

Les Amis d’Hélène de Montgeroult se réjouissent de leur partenariat avec le prestigieux FESTIVAL BAROQUE DE PONTOISE, pour vous proposer : 

Dimanche 13 octobre | 16h30

Le concert 

MONTGEROULT À MONTGEROULT
Celle qui par son art sauve sa tête et révolutionne la pédagogie

Ambroisine Bré, mezzo-soprano
Maude Gratton, pianoforte

Programme : Œuvres de Hélène de Montgeroult, Clara Schumann, Fanny Hensel Mendelssohn…

Lieu : Château de Montgeroult : 9 rue du Fruchot 95650 Montgeroult

Montgeroult à Montgeroult

Jouer la musique d’Hélène de Montgeroult au château de Montgeroult et réveiller la mémoire des pierres en faisant vibrer les notes qui ont résonnées dans ce même lieu quelques siècles auparavant. Se souvenir de son destin hors du commun : elle sauve sa tête en 1793 sous la Terreur en improvisant sur La Marseillaise au pianoforte et devient deux ans plus tard la première professeure de piano du tout nouveau Conservatoire de Paris.

Ambroisine Bré, mezzo-soprano nommée dans la catégorie révélation lyrique de l’année aux victoires de la musique 2019, et Maude Gratton qui jouera pour l’occasion un pianoforte Maximilian Schott de 1835 proposeront un programme de femmes pianistes et compositrices exceptionnelles du XIXe siècle : c’est Clara Schumann et Fanny Hensel Mendelssohn qui se joindront à Hélène pour ce panorama musical féminin.

Deux concerts exceptionnels au château de Montgeroult les 19 et 26 mai 2019

Venez découvrir, par des interprètes de renom, le raffinement de la musique du Grand Siècle et des Lumières.

Vous avez manqué le concert ? Lisez les chroniques de Jérôme Dorival, musicologue :

Airs de cour au château de Montgeroult

Concert du 19 mai

Monique Zanetti, chanteuse, et Claire Antonini, au luth et au théorbe, ont fait découvrir au public du château de Montgeroult, ce dimanche 19 mai 2019, quelques perles tirées de l’air de cour. Ce genre, né à la fin du XVIème siècle, s’est parfaitement épanoui au cours du XVIIème, depuis Henri IV jusqu’à la jeunesse du roi Louis XIV, en passant bien sûr par Louis XIII. Ces œuvres étaient donc particulièrement à leur place dans le grand salon du château, leur décor naturel (si on peut dire), qui leur permettait de se déployer superbement dans ce lieu si favorable acoustiquement.
Beaucoup d’émotion dans ces chants destinés plus à l’intimité qu’à la scène, dans lesquels l’alliance de la musique et de la poésie se révèle subtile et prenante. L’imaginaire est simple et l’amoureux décline sous toutes les formes possibles les tourments d’amour que lui cause sa belle. Mais il le fait avec un art du « bien dire » que souligne la finesse des accents et des rimes, que les compositeurs en ont été inspirés et ont su si bien su traduire en rythmes et en chants.
Les meilleurs compositeurs d’airs de cour étaient convoqués au château, avec Antoine Boësset, dont les œuvres étaient toujours chantées et éditées cinquante ans après sa mort, avec Gabriel Bataille, Sébastien Le Camus et Michel Lambert, dernier et magnifique représentant du genre.
Les interludes de luth et de théorbe (diverses pièces de Robert Ballard, Dufault, Gaultier, Gallot) nous ont plongé, grâce à Claire Antonini, dans des rêveries délicieuses telles qu’elles sont décrites avec tant d’esprit dans ce vieux texte d’époque :

« Quand un brave joueur en prend un [luth], et pour taster les chordes et les accords, se met sur un bout de table à rechercher une fantaisie, il n’a si tost donné trois pinçades et entamé l’air d’un fredon, qu’il attire les yeux et les aureilles de tout le monde ; s’il veut faire mourir les chordes sous ses doigts, il transporte tous les gens et les charme d’une gaye mélancholie, si que l’un laissant tomber son menton sur sa poitrine, l’autre sur sa main ; qui laschement s’étand tout de son long comme tiré par l’aureille ; l’autre a les yeux tout ouverts ou la bouche entrouverte, comme s’il avait cloué son esprit sur les chordes, vous diriez que tous sont privés de sentiment, hormis l’oüye, comme si l’âme ayant abandonné tous les sens, se fut retirée au bord des aureilles pour jouir plus à son aise de si puissante harmonie, mais si changeant son jeu, il ressuscite ses chordes, aussi tost il remet en vie tous les assistants et leur remettant le cœur au ventre et l’âme es sentiment, ramène tout le monde avec estonnement et fait ce qu’il veut des hommes. » (François René, Essai des merveilles de nature, 1629).

Le plaisir d’apercevoir les prairies par les fenêtres du salon semblait comme un signe envoyé par ces poèmes, où il n’est question que des charmes de la campagne, lieu destiné par essence au plaisir de l’amour : du moins nos poètes (Claude de l’Étoile, François de Malherbe et quelques anonymes) faisaient-ils mine de le croire, et le public, ravi, semblait tout disposé à les suivre.

Jérôme Dorival, Juin 2019


Bach, Zwei Clavier nebst Pedal

Concert du 26 mai

Le 26 mai à 16h, dans le salon du château de Montgeroult Jean-Luc Hô jouait un grand clavicorde de pédale ( 2X8’+ 1X16’ , jeux dissociables) surmonté de deux claviers (liés) dont la morphologie acoustique suggère  Hauptweck et  Brustwerck des orgues saxonnes. 

On sait que le clavicorde avait une place singulière chez les Bach, clavier à usage pédagogique il était célébré pour son cantabile mais aussi considéré comme un censeur rigoureux pour la technique de clavier. Carl Philippe Emmanuel disait en substance : « celui qui sait toucher le clavicorde saura jouer tous les autres claviers, le contraire n’est pas vrai ». L’inventaire de Jean Sébastien comporte la mention zwei clavier nebst pedal, précisément le genre d’instrument dont Jean-Luc s’est emparé. Sur cet instrument on travaillait la musique d’orgue à la maison bien au chaud, on improvisait, on éprouvait les nouvelles pistes : les sonates en trios et la grande passacaille, par exemple. 

Le concert a débuté par le choral Vater unser im Himmelreich ( BWV 636) qui d’entrée nous fait gravir les marches de l’introspection spirituelle et permet d’entrer dans le son du clavicorde.

La Fantaisie Chromatique et fugue qui suivent, d’un genre bien différent, nous projettent dans un flamboiement acoustique moiré, ponctué d’accents orageux (pédale), des cascades de glissandi colorés dans un jet qui semble improvisé. Ce genre foisonnant correspond parfaitement au style phantasticus. Jean-Luc s’est ensuite engagé avec conviction dans le contrepoint de la fugue nous laissant nous ébrouer les oreilles au sortir de ce feu d’artifice.

La suite Française en sol majeur, révèle d’autres qualités du jeu de Jean-Luc au clavicorde, entre poésie et danse, vigueur rythmique nonchalance rappelant parfois le clavecin et souvent le luth dans un discours maîtrisé mais libre.

La fameuse Chaconne de Bach pour violon transcrite pour le clavier nous laisse pantois, comme emportés dans un mouvement de tourbillon, mélange d’arabesques, de volutes sur un thème  obsédant, le clavicorde n’était alors plus un instrument de musique mais un vecteur acoustique qui transfigure le discours. Pour la fin du concert, Jean-Luc a joué la Dorienne (Toccata et Fugue en ré). C’est à ce moment que nos oreilles ayant pris la véritable dimension de l’instrument sont prêtes à entendre sonner les grandes orgues, on s’y croit tant la densité du jeu et l’immersion au cœur du discours musical du grand maitre est intense. Tourbillons et mouvements de vis ascendants, descendants sont si intense dans la toccata que nous sommes tout ébouriffés, néanmoins prêts à affronter les grandes architectures de la fugue. Les contrepoints sévères nous révèlent alors une dimension spatiale, des perspectives étonnantes auxquelles nous avons été préparés.

Ces concerts dans le salon du château sont de véritables moments de bonheur, la fenêtre sur le parc nous permet de reprendre pieds dans un univers plus pastoral après ces instants de lévitation :que du bonheur !

2 concerts les 23 septembre et 7 octobre 2018

Dimanche 23 septembre

H. de Montgeroult – A. Chénier

Concert-lecture : Œuvres d’Hélène de Montgeroult,
Johann Schobert,
Hyacinthe Jadin,

Umberto Giordano, poèmes d’André Chénier.

Bénédicte Harlé, piano carré Clementi

Thierry Vorgers, récitant

Dimanche 7 octobre

H. de Montgeroult – W. A. Mozart

Mozart : Kegelstatt trio KV 498 pour piano, clarinette et alto, sonate K.439b1 pour clarinette et piano ; Hélène de Montgeroult : Sonate en lam pour piano et violon obligé…

Jérôme Dorival, clarinette ancienne Bénédicte Harlé, piano carré Clementi Paul Monteiro, alto et violon ancien

AVANT-PROGRAMME: Les portes ouvrent à 15h00. Projection du documentaire « Hélène de Montgeroult, pianiste, compositrice et pédagogue » de Florence Badol- Bertrand, réalisé par Agnès Demaret.

Concert le 1er octobre 2017

Le dimanche 1er octobre 2017

Bénédicte Harlé-Jobin (pianoforte Clementi-Broadmann) – œuvres d’Hélène de Montgeroult

Jérôme Dorival et le Jeune quatuor lyonnais (sur instruments anciens) : quintette pour clarinette et cordes de Mozart

Concert le 30 septembre 2017

Récital Marcia Hadjimarkos

Piano de John Broadwood, 1806

Programme

W.A. MOZART (1756-1791)

Fantaisie en ré mineur, KV 397

Hélène de MONTGEROULT (1764-1836)

Étude N° 8, Pour mesurer les valeurs sur une batterie par trois.

John FIELD (1782-1837)

Nocturne n° 3

Joseph HAYDN (1732-1809)

Sonate en ré majeur Hob. XVI/51

Andante – Finale (Presto)

Samuel ARNOLD (1740-1802)

Aria en la mineur, Opus 12

Hélène de MONTGEROULT

Étude N° 106, 51e étude des deux mains, qui doivent chacune faire une partie du chant et d’accompagnement.
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George Frederick PINTO (1785-1806)

Rondo en la bémol majeur

Hélène de MONTGEROULT

Étude N° 79,  sur les demi tons.

Hélène de MONTGEROULT

Fantaisie en sol mineur

Hélène de MONTGEROULT

Étude N° 38, Pour bien accorder le chant avec l’accompagnement.

W.A. MOZART

Rondo en la mineur, KV 511

Marcia HADJIMARKOS

Marcia Hadjimarkos joue et enregistre sur une variété d’instruments à clavier – le piano historique dans toutes ses formes depuis le prototype florentin jusqu’au piano romantique français, ainsi que le clavicorde – en tant que soliste, chambriste, à quatre mains, et en accompagnant les chanteurs. Elle anime des master classes autour de ces instruments dans des conservatoires et universités européens et américains. Son jeu est décrit comme « dynamique, libre et formé d’une puissante assurance », « imaginatif, robuste et tendre » et « doux, presque introverti, et pourtant brillamment intelligent ». Ses enregistrements, consacrés à Mozart, Haydn (comme soliste et avec la soprano Emma Kirkby), C.P.E. Bach, Schubert, et le répertoire pour czakan (avec Hugo Reyne) ravissent la critique, comme attestent son Diapason d’Or, ses 5 étoiles dans Goldberg, Musica et Fonoforum, et des articles aussi élogieux qu’unanimes de la presse musicale. Ses études l’ont emmené depuis l’Université d’Iowa aux USA, son pays d’origine, jusqu’au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où elle se perfectionne en pianoforte auprès de Jos Van Immerseel; elle habite la Bourgogne du Sud depuis une trentaine d’années.

marciahadjimarkos.com

« Événement unique », son intégrale des 54 Sonates de Haydn, présenté en huit concerts sur une variété d’instruments à clavier historiques, est une première très remarquée en France. Ses enregistrements sont consacrés à Mozart (Sonates et Rondos au piano-forte, Avie), Haydn (Sonates au clavicorde, Zig-Zag Territoires) et CPE Bach (Pièces de Caractère au piano-forte et au clavicorde, Zig-Zag Territoires) etc.

2 concerts les 8 et 9 octobre 2016

Samedi 8 octobre 2016 à 16h30

Récital de piano par Edna Stern : œuvres de J.S. Bach et Hélène de Montgeroult

Dimanche 9 octobre 2016 à 16h30 « Compositrices et compositeurs au XIXe siècle »

Œuvres pour piano, chant et clarinette, de Montgeroult, Schumann, Clémence de Grandval, Pauline Viardot

avec Sandrine Buendia, Bénédicte Harlé-Jobin et Jérôme Dorival.

Piano Erard

2 concerts les 3 et 4 octobre 2015

Samedi 3 octobre 2015

Récital de piano par Nicolas Stavy :

œuvres de Beethoven, Chopin et Hélène de Montgeroult

Dimanche 4 octobre 2015

« Un concert au temps d’Elisabeth

Vigée Le Brun », avec Sandrine Buendia, soprano, Bénédicte Harlé-Jobin, piano et Jérôme Dorival clarinette. Œuvres de Mozart, Dalayrac, Montgeroult, Gluck, Devienne, Martini, Cherubini et Schubert.

Piano Steinway