Les fastes de la musique instrumentale à San Marco de Venise

Giovanni Gabrieli, Sonates et motets

Ensemble Ventosum

Hans Jacob Bollinger, William Dongois, Liselotte Emery, cornets à bouquin

Etienne Espagne, Alice Julien-Lafferière, Fanny Paccoud, violons

Guillaume Cottet-Dumoulin, Timothée Ducharme, Jean-Noël Gamet, Pascal Gonzalès, Stefan Legée, Stéphane Muller, Franck Poitrineau, Julien Ribouleau, Baptiste Zeronian, sacqueboutes

Freddy Eichelberger, orgue

Avec la participation d’élèves et d’anciens élèves du CRR de Saint Maur :

Julien Bailly, Nicolas Renoult, doulcianes

Léa Choteau, Oscar Gilbert-Legée, violons

Guillaume Amet, Maxime Pok, Nicolas Tornaire, sacqueboutes

Giovanni Gabrieli [1557-1612], fut un compositeur et organiste vénitien influent. Formé par son oncle Andrea Gabrieli, il a travaillé à la cour du duc de Bavière à Munich avant de devenir organiste à la basilique Saint-Marc à Venise. Il a succédé à son oncle en 1586 et a été nommé compositeur principal jusqu’à sa mort.

Gabrieli est connu pour ses compositions d’orgue et ses œuvres vocales polychorales, qui ont suivi l’évolution stylistique de la Renaissance au baroque. Ses œuvres les plus célèbres sont les recueils « Sacræ symphoniæ I » (1597) et « Sacræ symphoniæ II » (1615), ce dernier publié après sa mort et intégrant des éléments de la « nouvelle musique ».

Le programme du concert vise à recréer l’ambiance sonore des fêtes et offices religieux à Venise autour de 1600. Un témoignage d’un voyageur anglais, Thomas Coryat, en 1608, décrit la musique de cette époque comme étant exceptionnellement belle et délectable.

L’ensemble Ventosum, fondé par William Dongois, Stefan Legée et Franck Poitrineau, composé des meilleurs instrumentistes dans leurs spécialité, se consacre à la musique pour instruments à vent des 16ème et 17ème siècles. L’ensemble a produit plusieurs enregistrements, dont un consacré au répertoire italien pour cornets et sacqueboutes.

Dimanche 29 septembre à 16h au Château de Montgeroult

Gabriel Berrebi est né en 2004 à Genève. Il commence le piano à l’âge de huit ans. Deux
ans plus tard, il entre au Conservatoire de Musique de Genève dans la classe de
Philippe Chanon. Il sera intégré lors de ses études au conservatoire à la filière intensive
Musimax, puis à la filière Préprofessionelle. Il étudie aussi parallèlement l’orgue dans la
classe de Diego Innocenzi.
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Il est étudiant à la Haute École de Musique de Genève dans la classe de Ricardo Castro
durant l’année académique 2022-2023. En 2023, il est admis au Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où il poursuit ses études dans la classe
d’Emmanuel Strosser et Cécile Hugonnard-Roche.
Durant son parcours, il été marqué par des rencontres avec plusieurs artistes de renom
tels que Paul Badura-Skoda, Maria-João Pires, Elizabeth Leonskaïa, François Dumont,
Pietro De Maria, …
Il a eu l’occasion de se produire en soliste en compagnie de grands chefs d’orchestre
tels que Gábor Takács-Nagy ou encore Roberto Benzi. Il se produit régulièrement en
récital ou en formation de chambre. Le Temps lui reconnaît en 2021 « une belle clarté de
touche, une musicalité souple et une maturité de jeu remarquable ». Il a l’occasion de
jouer dans divers festivals (Festival de Puplinge, Festiv’Baroqueries,…). Son répertoire
s’étend de Bach à de nos jours, avec un attrait particulier pour la musique de Schubert.
Il est Lauréat de plusieurs concours nationaux tels que le Concours Suisse de Musique
pour la jeunesse ainsi que le concours Steinway.
Il remporte en 2023 un premier prix au concours international Hélène de Montgeroult à
Romont

Les Amis d’Hélène de Montgeroult sont soutenus par le Parc Naturel du Vexin-Français et les
communes de Montgeroult et Boissy L’Aillerie. Ils sont partenaires de certains événements
organisés en commun avec Le Festival Baroque de Pontoise.

PROGRAMME

  1. H. de Montgeroult
  • Etude no 26
  • Etude no 111
  1. W. A. Mozart
    Sonate K. 476 en Ré Majeur
    Allegro, adagio, Allegretto
  2. J. Brahms: 4 Klavierstücke
    op.119
  • Intermezzo en si mineur
  • Inermezzo en mi mineur
  • Intermezzo en Do Majeur
  • Rhapsodie en Mi Bémol Majeur
  1. F. Chopin
    Trois nocturnes op.9
  • En si bémol mineur
  • En Mi bémol Majeur
  • En Si Majeur
    Polonaise-fantaisie op.61
  1. C.Debussy
    L’Isle joyeuse

Un concert à la chambre du jeune Louis XIV

DIMANCHE 30 JUIN 

EGLISE DE BOISSY L’AILLERIE

 17H00 

Un concert à la chambre du jeune Louis XIV

Ensemble La Chambre Claire 

Brice Sailly, clavecin Marion Martineau & Atsushi Sakai, violes de gambe 

Couperin de Sainte-Colombe et contemporains

Entre la mort de Louis XIII et l’installation de Louis XIV à Versailles,  la cour est parisienne. Alors que la Fronde agite  les rues avoisinantes,  les couloirs du Louvre résonnent d’une musique nouvelle. Mazarin convoque de nombreux musiciens italiens et le jeune Louis XIV ouvre son oreille et son cœur à une musique en pleine mutation.  En marge des fastueux ballets de cour, les musiciens au service de la famille royale explorent les capacités expressives des instruments qui deviendront emblématiques du long règne de Louis XIV : le clavecin et la viole de gambe. 

Œuvres de Mr Couperin, Jacques Champion de Chambonnières, Mr de Sainte-Colombe et leurs contemporains. 

Brice Sailly est claveciniste. Son dernier disque, enregistré au Château de Montgeroult, a remporté le prestigieux Diapason d’Or de l’Année. Il prépare actuellement un enregistrement sur le dernier clavecin à naître dans l’atelier d’Emile Jobin, d’après l’instrument de Jean Denis daté de 1648. Il s’agit du plus ancien instrument français qui nous soit parvenu.   

Marion Martineau et Atsushi Sakaï jouent tous deux de la viole de gambe et du violoncelle. Musiciens très demandés, ils jouent dans les plus belles salles du monde auprès les ensembles phares de la scène de la musique ancienne. Ils vivent à Vétheuil. 

Concert-spectacle le 16 juin 2024

Voyage musical à 4 mains et 4 voix. Prenez le train avec Erik Satie et Alphonse Allais. Piano : Bénédicte Harlé et Philippa Neuteboom. Complices : Thierry Vorgers (récitant) et Fabrice Berjot (chef de train). Sonorisation : Jacques Sallès.

Entrée libre.

Accueil par « La Flanfare » à 16h15

Début de la représentation à 17h.

Commencez par une rando à thème ! Possibilité d’associer à la randonnée découverte: Montgeroult en 1899 : la vie rurale à la Belle Epoque, de 14 h à 16 h 30, 3 km, Facile. 7 € (-de 12 ans gratuit). Renseignements et réservation obligatoire pour la rando : M. Saintoul, 06 84 90 04 97, saintoulmichel@gmail.com

Accès :

Château de Montgeroult, 9 rue du Fruchot, 95650 Montgeroult.

Train : gare de Montgeroult, sur la ligne Paris Saint-Lazare – Gisors. Durée du trajet : 56′

Voiture : autoroute A 15, sortie 13. Durée du trajet : environ 40 minutes.

Présentation :

Satie et Allais, tous deux natifs d’Honfleur à quelques années d’intervalles, se connaissaient et s’appréciaient. Allais, qui a fait entrer Satie au Chat Noir, le surnommait Esoterik Satie. On a dit de Satie qu’il était l’Alphonse Allais de la musique.

La ligne de chemin de fer allant de Paris à Honfleur est finalisée en 1880 avec la construction d’une ligne directe allant d’Evreux à Pont-L’évêque, puis Honfleur. Elle a donc été empruntée nécessairement par les deux amis, ensemble ou séparément.

Erik Satie, musicien inclassable, maître de l’humour musical, «venu au monde très jeune dans un temps très vieux », est avant tout bien de son époque, troisième république naissante faisant souffler un vent de liberté, pas apprécié de tous, dans le fracas de la révolution industrielle.

Alphonse Allais, lui aussi résolument moderniste, a raillé la Compagnie des Chemins de Fer de l’Ouest, propriétaire des lignes normandes, (et ses actionnaires) à de nombreuses reprises, toujours avec un plaisir gourmand. Ce sont certains de ces textes qui forment l’armature de la partie parlée du spectacle, en contrepoint avec la musique de son concitoyen et alter ego en espièglerie, chacun avec ses moyens d’expression propres. Partons avec eux, paroles et musiques, pour un voyage en train de la Gare Saint-Lazare à Honfleur en passant par Mantes-la-Jolie, Evreux, Le Neubourg, Pont-Audemer, terminus Honfleur (Le trajet le plus rapide à partir de 1880 !)

Concert le 1er octobre 2023

En partenariat avec le festival baroque de Pontoise, le 1 octobre à 17h dans le salon du château de Montgeroult.

Accès : château de Montgeroult, 9 rue du Fruchot, 95650 Montgeroult.

Train : gare de Montgeroult, sur la ligne Paris Saint-Lazare – Gisors. Durée du trajet : 56′

Voiture : autoroute A 15, sortie 13. Durée du trajet : environ 40 minutes. 9, rue Fruchot 95650 Montgeroult.

Réservation conseillée auprès du festival : https://www.festivalbaroque-pontoise.fr

 Programme :

Tommaso Giordani (1733-1806) 
Sonate opus 30 No1 for the Pino-Forte or Harpsichord with Obligato Accompaniments for the Flute or Violin, and Viola de Gamba or Tenor Viola
Allegro 

Johann Georg Lang (1724-1798)
Sonata a Gambetta solo con basso 
Andante – Allegro assai – Variationi :Tempo di Minuetto

Joseph Haydn 
Trio Hob XI:68 en la majeur 
Adagio – Allegro di molto – Menuet 

Pietro Pompeo Sales (1729-1797)
Sonate für gambetta & obligates Cembalo
Cantabile con moto

Johann Christian Bach (1735-1782)
 Keyboard Duet opus 18 No 5  
Allegretto – Tempo di Minuetto

Tommaso Giordani (1733-1806)
Sonate opus 30 No3  for the Piano-Forte or Harpsichord with Obligato Accompaniments for the Flute or Violin, and Viola de Gamba or Tenor Viola 
Allegro moderato – Larghetto sostenuto – Allegretto

Aurélien Delage, traverso, pianoforte 
Étienne Mangot, gambetta all’inglese 
Aline Zylberajch, pianoforte 

Un Italien à Londres 
Tommaso Giordani fut un compositeur prolifique dans tous les genres. Natif de Naples, il se produisit dans de nombreuses cours d’Europe avant de s’installer dans les îles britaniques, à Londres dès 1752, puis à Dublin où il s’établira jusqu’à la fin de sa vie en 1806.

Parmi ses oeuvres, les sonates opus 30, publiées en 1782, sont indiquées  « for the Piano-Forte or Harpsichord with Obligato Accompaniments for the Flute or Violin, and Viola de Gamba or Tenor Viola» et peuvent donc être jouées avec une Gambetta all’inglese, instrument magnifique et encore trop rarement joué.

« Quand une des cordes est touchée avec l’archet ou pincée, la corde de laiton ou d’acier qui est en dessous résonne per consensum, vibre et tremble, de sorte que le charme de l’harmonie en est pour ainsi dire augmenté et développé. »
Michael Praetorius, Syntagma Musicum II, De organographia, 1619

Construite à Andenne en 2019 par François Bodart, après de nombreuses années d’expérimentation sur les violes à cordes sympathiques (baryton à cordes, lyra viol), la viole jouée par Étienne Mangot pour ce programme appartient à la famille des instruments « d’amour », utilisés depuis le XVIIe siècle par les compositeurs européens, de la musique religieuse jusqu’à la musique de salon de la fin du XVIIIe siècle. Doté de 15 cordes, cet instrument présente deux jeux : un jeu de viole (six cordes en boyau frottées par l’archet) et un jeu de harpe (9 cordes en acier et en laiton pincées par le pouce de la main gauche). D’une taille intermédiaire entre le « ténor » et la « basse », il est accordé « en sol ». Les cordes de métal résonnent par sympathie aux harmonies produites par la mise en vibration du jeu de viole par l’archet, et peuvent être pincées, ce qui augmente les possibilités polyphoniques de l’instrument.

Ces couleurs et différents timbres s’offrent à nous pour une exploration de cette musique de Giordani qui mérite elle aussi d’être redécouverte. Son expressivité et sa modernité annoncent parfois la première génération romantique. Giordani fut d’ailleurs le professeur du pianiste John Field.

Les archives des princes évêques d’Augsburg recèlent des compositions pour la Gambetta qui en exploitent tous les registres expressifs.
Johann Georg Lang a produit quelques-unes de ces œuvres. Né en Bohême, étudiant à Naples il s’établit plus tard à Augsburg. 
Il a probablement destiné ses sonates aux violistes de la chapelle, réputés pour leur virtuosité. Parmi ceux-ci, Pietro Pompeo Sales compositeur originaire de Brescia, 
Le dernier prince, Clemens Wenzeslaus von Sachsen, lui-même violiste, lui a donné toute liberté de produire ses œuvres en Europe, jusqu’à Londres où il a donné des concerts en 1776. 

Ce programme sera aussi l’occasion d’associer à notre compositeur napolitain deux compositeurs d’origine germanique qui influencèrent grandement le paysage musical londonien de la seconde moitié du XVIIIe siècle : Johann Chistian Bach et Joseph Haydn

Johann Christian Bach, appelé le Bach de Londres, fut actif outre-Atlantique près de vingt années suite à l’invitation de L’épouse du roi d’Angleterre Georges III, Sophie Charlotte de Mecklenburg-Strelitz, qui l’engagea en 1762 comme maître de musique et comme compositeur d’opéras au King’s Theatre.
Il contribua grandement au développement du piano forte qu’il adopta très tôt, notamment ceux construits à Londres par le facteur Zumpe dès les années 1760. Il organisa d’ailleurs des concerts avec son ami Abel durant lesquels ces nouvelles sonorités et nouvelle expressivité faisaient fureur.

Haydn correspondit toute sa carrière avec les éditeurs londoniens pour diffuser son oeuvre. Deux voyages à Londres renforcèrent ces liens en 1791-92 puis 1794-1795.
Il transcrira à Londres certaines pages composées auparavant pour le Prince du Palais d’Esterhàzy, qui jouait du baryton à cordes. Le compositeur et musicologue anglais Charles Burney, rapporte ainsi dans un récit de voyage, qu’il réalisa la partie de violoncelle d’un de ses trios au piano lors de sa visite à Mme Brillon de Jouy à Passy en 1770.

Concert et visite le 8 octobre 2023

Au château de Montgeroult, le dimanche 8 octobre 2023 à 16h30 : concert « Le Chant intérieur ».

Bénédicte Harlé-Jobin au piano Clementi 1801 et Sandrine Buendia, soprano.

Participation libre.

Accès : château de Montgeroult, 9 rue du Fruchot, 95650 Montgeroult.

Train : gare de Montgeroult, sur la ligne Paris Saint-Lazare – Gisors. Durée du trajet : 56′

Voiture : autoroute A 15, sortie 13. Durée du trajet : environ 40 minutes. 9, rue Fruchot 95650 Montgeroult.

Programme :

6 nocturnes à voix seule accompagnées avec piano Clementi 1801, sur des paroles tirées de Métastase

16 études extraites du Cours Complet pour l’Enseignement du Forte Piano

9e sonate en fa dièse mineur, op.5 n°3.

Ce concert sera enregistré.

Le matin, balade « Agriculture et musique à Montgeroult » dans le cadre des Balades du dimanche du Parc Naturel régional du Vexin Français.

De la vallée de la Viosne au plateau, notre itinéraire nous permettra de rencontrer divers lieux d’activités anciennes et un château. Autant d’occasions pour évoquer la vie des hommes et des femmes, nobles et roturiers, qui vécurent ici dans les siècles passés.

De 9h30 à 11h30. 3,5 kilomètres, environ 50 mètres de dénivelé. 7€, gratuit pour les moins de douze ans. Renseignements et réservation obligatoire pour la balade : 06 84 90 04 97 saintoulmichel@gmail.com

Concert le 7 mai 2023 au profit de l’Unicef

Récital de piano pour grands et petits : « L’enfance, ma muse ! »

Le 7 mai 2023 à 16h30, concert au profit de l’Unicef : Bénédicte Harlé et Philippa Neuteboom joueront seules et à quatre mains sur le thème de l’enfance, Ravel, ma mère l’oie, Schumann scènes d’enfants…

Composé de pièces courtes, le programme est adapté aux familles. Ces morceaux de musique ont été inspirés par l’enfance, parmi les plus belles de ce répertoire, composées en regardant les enfants jouer, rêver, rire, dormir, dans l’insouciance qui est leur privilège et leur droit :

Robert Schumann (1810-1856) – Scènes d’enfants (Bénédicte Harlé-Jobin, Philippa Neuteboom)

Ces airs que l’on reconnait aux premières notes nous parlent non juste de l’enfance, mais de notre enfance à chacun.

Maurice Ravel (1875-1937) – Les Contes de ma mère l’Oye (4 mains)

Autres célébrissimes pages consacrées à l’enfance que ces « contes de ma mère l’Oye », inspirés, entre autres, par l’œuvre littéraire éponyme de Charles Perrault, tels que composés initialement, pour piano à quatre mains.

Hélène de Montgeroult (1764-1836) – Études 1 à 6 et 19 (Bénédicte Harlé-Jobin)

Reconnue en France comme la meilleure pianiste de son temps, Hélène de Montgeroult (1764-1836) fut nommée professeure de piano au Conservatoire en 1795. Voici des études rarement jouées car tirées des premiers chapitres de son Cours Complet pour l’Enseignement du Fortepiano et destinées aux pianistes en herbe, qui n’en sont pas moins inventives et charmantes.

Amy Beach (1867-1944) – Children’s Carnival (Le carnaval des enfants) op 25, extraits, (Philippa Neuteboom)

Musicienne américaine, Amy Cheney fait ses débuts professionnels comme pianiste en 1883. Son « carnaval d’enfants », vous emporte allègrement dans une parade tour à tour bondissante, rêveuse, dansante, toujours charmante où percent les sons et les rythmes de l’Amérique

Georges Bizet (1838-1875) – Jeux d’Enfants, extraits, (4 mains)

L’auteur de Carmen a également composé, en 1871, ces Jeux d’enfants, suite pour piano à quatre mains. Le génie mélodique de l’auteur instille à ces pièces, alternativement, la même grâce et la même fougue que dans ses célébrissimes airs d’opéras.

Bénédicte Harlé-Jobin :  Pianiste, se consacre en particulier, depuis 1996, à la pratique du répertoire du lied, de la mélodie et de l’opéra, à travers son activité de chef de chant au CNSM de Paris. Elle se consacre avec une égale passion à la musique de chambre et se produit en France, en Suisse, en Allemagne et au Japon dans des formations instrumentales variées ainsi qu’en duo chant-piano. Familière du monde de la musique ancienne, elle découvre avec grand intérêt la vie et l’œuvre d’Hélène de Montgeroult, grâce aux travaux du musicologue Jérôme Dorival et propose également régulièrement des concerts et récitals consacrés à l’œuvre de cette compositrice.

Philippa Neuteboom : Pianiste anglo-néerlandaise, Philippa Neuteboom, investie dans la musique d’aujourd’hui, a participé à de nombreuses créations françaises et mondiales à la demande de compositeurs comme Noël Lee, Michel Merlet ou Jacques Boisgallaisqui lui dédie sa 2ème Sonate et dont elle créée la 4ème.  Elle s’oriente également vers la mélodie française. Elle est accompagnatrice à l’Ecole Normale de Paris, professeur et responsable pédagogique de l’école de musique et de théâtre Octave et Arpège à Paris. Elle compte de nombreux duos en sonate avec piano – notamment avec flûte, violon, alto et violoncelle.

Accès : château de Montgeroult, 9 rue du Fruchot, 95650 Montgeroult.

Train : gare de Montgeroult, sur la ligne Paris Saint-Lazare – Gisors. Durée du trajet : 56′

Voiture : autoroute A 15, sortie 13. Durée du trajet : environ 40 minutes.

Nos projets pour 2023

Le 7 mai 2023, concert au profit de L’Unicef : Bénédicte Harlé et Philippa Neuteboom joueront seules et à quatre mains sur le thème de l’enfance, Ravel, ma mère l’oie, Schumann scènes d’enfants….

Le 17 septembre, selon une tradition maintenant établie, nous renouvellerons les concerts de la journée du patrimoine avec plusieurs jeunes musiciens réunis autour d’Amadeo Castillo hautbois, viole et clavecin, dans la magnifique église de Boissy l’Aillerie.

Le 1 octobre, concert en partenariat avec le Festival Baroque de Pontoise, au programme, pièces du répertoire de la fin du XVIII par Aline Zylberach piano, Etienne Mangot violoncelle , Aurélien Delage, flûte ancienne et piano .

Le 8 octobre à 16h30, notre saison se terminera par un concert d’œuvres d’Hélène de Montgeroult interprétées par Sandrine Buendia chant et Bénédicte Harlé sur un piano historique Clementi de 1801. Ce concert fera l’objet d’un enregistrement qui sera accessible aux membres de l’association, aux visiteurs du château et probablement distribué par la suite.